L’écoconstruction ou construction durable comprend la construction, la rénovation, et la réhabilitation du bâtiment, respectant au mieux l’environnement à chaque étape du chantier. La construction durable se traduit également par une consommation plus responsable du bâtiment en terme d’énergie, d’électricité, d’eau, etc…
D’où vient l’écoconstruction ?
C’est en 1940 que la notion « d’écoconstruction » fait sa première apparition. Il s’agissait alors d’appliquer une gestion et une organisation plus durable et respectueuse sur les chantiers. Cette notion se traduisait par l’utilisation de ressources peu transformées, locales et saines, tout en favorisant les liens humains.
C’est dans les années 70 que cette nouvelle conception de la construction est davantage utilisée pour répondre avec crédibilité à la crise pétrolière, et à l’apparition du syndrome du bâtiment malade.
En 1995, l’écoconstruction connait un nouvel essor. Pendant plusieurs années, des expérimentations sont menées par des auto constructeurs qui testent différents matériaux à base de brique ou de paille par exemple. Des mises en œuvre pas toujours normées… mais qui ont fait leurs preuves.
En 1996 l’association HQE* voit le jour en France. C’est à cette date que l’écoconstruction commence à être institutionnalisée dans différents programmes de construction.
*Association, créée en octobre 1996 et reconnue d’utilité publique, pour la haute Qualité Environnementale des bâtiments.
Comprendre l’essentiel de la construction durable !
C’est un système de construction très complexe. Il nécessite un engagement de toutes les composantes du processus. Les matériaux, les équipements de construction, le stockage d’énergie, les pratiques des usagers… bref, chacune d’entre elles interagissent avec les autres.
Ce processus met en évidence que l’écoconstruction doit impliquer tous les acteurs du BTP. Des pouvoirs publics aux usagers, l’un ne va pas sans l’autre !
D’un point de vue économique, l’écoconstruction vise une rentabilité à moyen-long terme, autrement dit une approche par coût global. Cette notion intègre les postes d’investissements traditionnels (coût de conception, coût de pilotage, coût de construction, etc.…) et également les coûts liés aux charges de fonctionnement, de démolition et de maintenance.
En résumé, le budget initial d’une construction durable est plus élevé qu’une construction classique. Il faut attendre entre 5 et 10 ans pour que ce coût se rentabilise.